Editor’s note: Georges Buscemi is the president of Campagne Québec-Vie. He gave the following address this morning, May 8, 2024, at a press conference sponsored by Campaign Life Coalition in support of tomorrow’s National March for Life in Ottawa. (The French version follows the English.)
OTTAWA, Ontario (LifeSiteNews) — Ladies and gentlemen,
Today, I stand before you to address a grave issue that touches the very fabric of our values as Canadians – the practice of euthanasia under the guise of compassion. In Quebec, euthanasia now accounts for a staggering 6.6 percent of all deaths. This statistic is not just a number – it represents a shift in how we deal with the most vulnerable among us, the elderly, the disabled, and those in severe distress.
Consider the heart-wrenching case of Norman Meunier, a paraplegic who, after spending 96 hours on a stretcher in an emergency ward and developing severe bedsores, chose euthanasia. This is where the so-called right to choose “medical aid in dying” truly leads: to desperate and sad situations wheresuicide is considered the only bearable option.
Under the current government, led by Prime Minister Trudeau, we are witnessing a climate that not only permits but subtly encourages the killing of our elders – our society’s fonts of wisdom. From 2016 to the end of 2022, nearly 45,000 Canadians were euthanized, an increase that signifies our growing reliance on euthanasia as a so-called ‘solution’.
More disturbingly, in 2022 alone, a significant number of individuals opted for Medical Assistance in Dying (MAiD) due to psychological distress rather than terminal conditions – over 17 percent felt isolated or lonely, and over 53 percent felt they had lost their dignity.
This rising trend in euthanasia deaths, which has been consistent since the inception of MAiD, raises profound ethical questions. Are we becoming too comfortable with the idea of euthanasia as a normal part of healthcare?
Our veterans, who once fought for our freedoms, are now being offered euthanasia as if it were just another service. In 2022, at least four veterans were suggested MAiD when seeking support from Veterans Affairs. This is not only alarming – it is an affront to their service and to our humanity.
We cannot and we will not forget the elderly and other vulnerable Canadians whose lives are threatened by these policies. We must stand against this tide and reaffirm our commitment to life, to dignity, and to the true care our people deserve.
Thank you.
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Mesdames et messieurs,
Aujourd’hui, je prends la parole pour parler d’une question grave qui touche à l’essence même de nos valeurs au Québec et au Canada : la pratique de l’euthanasie, présentée comme une forme de compassion. Seulement au Québec, l’euthanasie représente maintenant 6,6 % de tous les décès. Cette statistique n’est pas juste un nombre ; elle reflète un changement dans notre manière de traiter les plus vulnérables parmi nous, les personnes âgées, les handicapés et ceux qui sont en grande détresse.
Prenons le cas déchirant de Norman Meunier, un paraplégique qui, après avoir passé 96 heures sur une civière dans un service d’urgence et développé de graves plaies de lit, a choisi l’euthanasie. Voilà où mène le soi-disant « droit » de choisir l’aide médicale à mourir : à des situations désespérées et tristes où le suicide est considéré comme la seule option supportable.
Sous le gouvernement actuel, dirigé par le Premier ministre Trudeau, nous assistons à un climat qui non seulement permet mais encourage subtilement l’élimination de nos aînés, les puits de sagesse de notre société. De 2016 à fin 2022, près de 45 000 Canadiens ont été euthanasiés, une augmentation qui signifie notre dépendance croissante à l’euthanasie comme prétendue ‘solution’.
Plus inquiétant encore, en 2022, un nombre significatif de personnes ont opté pour l’Aide médicale à mourir (AMM) en raison de détresse psychologique plutôt que de conditions terminales – plus de 17 % se sentaient isolés ou seuls, et plus de 53 % estimaient avoir perdu leur dignité.
Cette tendance à la hausse des décès par euthanasie, qui est constante depuis la création de l’AMM, soulève de profondes questions éthiques. Sommes-nous en train de devenir trop à l’aise avec l’idée de l’euthanasie comme partie normale des soins de santé ?
Nos vétérans, qui se sont battus pour nos libertés, se voient maintenant offrir l’euthanasie comme s’il s’agissait d’un simple service. En 2022, au moins quatre vétérans se sont vu proposer l’AMM lorsqu’ils ont cherché du soutien auprès des Anciens Combattants. Cela n’est pas seulement alarmant, c’est un affront à leur service et à notre humanité.
Nous ne pouvons pas et nous ne oublierons pas les personnes âgées et autres Canadiens vulnérables dont les vies sont menacées par ces politiques. Nous devons nous opposer à cette tendance et réaffirmer notre engagement envers la vie, la dignité et les véritables soins que nos concitoyens méritent.
Je vous remercie.