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Note : Cet article a été traduit automatiquement en français.

LE HAUT, France (LifeSiteNews) - Cela fait sept jours, sept jours interminables, qu'Émile, un petit garçon âgé de seulement deux ans et demi, a disparu samedi après-midi dernier sans laisser de trace d'un hameau des Alpes provençales, en France, où il séjournait pour des vacances avec ses grands-parents et ses jeunes oncles et tantes.   

Émile a disparu en quelques minutes alors que la famille s'apprêtait à partir en excursion après sa sieste. Deux témoins affirment l'avoir vu marcher dans la rue près de la maison de vacances de la famille dans le minuscule village isolé du Haut Vernet : il est si petit qu'il n'est pas rare de voir des enfants jouer seuls à l'extérieur, et ils ne se sont pas inquiétés. Les premières recherches effectuées par les membres de la famille et les voisins sont restées infructueuses. Les gendarmes et l'une des chasses les plus intenses qu'ait connues la France s'est déroulée pendant cinq jours. Elle n'a donné aucun résultat. 

Il se trouve que les parents et grands-parents du petit Émile sont profondément catholiques. Depuis dimanche, alors que la nouvelle de sa disparition faisait la une de tous les médias français, leur famille élargie, leurs amis et leurs connaissances ont inondé l'internet d'appels à la prière qui se sont étendus à d'innombrables pays dans le monde entier. Lorsque les grands médias ont eu vent de cette affaire, une campagne de diffamation a été lancée contre le père et la mère d'Émile, suscitant des remarques cyniques sur leur éventuelle implication ou celle de leur famille dans la disparition du bambin. Ils ont même été présentés comme des militants d'extrême droite. Leur foi profonde a également été raillée, soit par ignorance, soit par malveillance. 

De samedi après-midi à lundi soir, deux hélicoptères, des drones équipés de caméras thermiques, des véhicules de l'armée, des gendarmes, des unités militaires de montagne et des unités de recherche spécialisées, ainsi que des chiens de Saint-Hubert, se sont joints aux centaines de bénévoles venus aider la famille d'Émile dans sa recherche désespérée du petit garçon. On dit qu'il est un bon marcheur pour son âge, et les recherches ont couvert plusieurs kilomètres autour du Haut Vernet, avec l'aide des habitants qui connaissent bien le terrain accidenté de la montagne, avec ses hautes herbes, ses forêts, ses crevasses et ses petites rivières. Mais dès mardi, les autorités ont décidé de fermer le village aux visiteurs curieux et de mener les recherches de manière encore plus professionnelle avec des renforts de l'armée et de la police. 

Toutes les maisons, voitures et véhicules du village ont été minutieusement fouillés un par un, et tous les habitants présents au moment de la disparition ont été interrogés. 

Ils n'ont pas seulement cherché Émile lui-même, mais aussi les moindres marques ou indices montrant qu'il a été présent à un moment donné. Les meules de foin ont même été examinées à l'aide de détecteurs de métaux pour vérifier la présence d'objets tels que des fermetures à glissière ou des boutons-pression sur ses vêtements. Curieusement, des chiens Saint-Hubert spécialement dressés ont rapidement "marqué" un endroit juste à l'extérieur du village où ils semblent avoir reconnu son odeur, mais ils n'ont trouvé aucune autre trace de sa présence. 

Les recherches ont été arrêtées jeudi soir, mais la police scientifique analyse les plus de 1 500 appels du public reçus depuis dimanche. Les données des téléphones portables sont également analysées afin de déterminer qui se trouvait à proximité de l'enfant l'après-midi fatidique, en vue d'un interrogatoire plus approfondi. 

Bien qu'à ce jour les autorités judiciaires ne considèrent pas la disparition comme un enlèvement légal, c'est-à-dire qu'elles pensent qu'il n'a pas été emmené loin par une personne identifiée, le mystère qui entoure Émile est profond. Les autorités sont certaines que s'il se trouvait dans les montagnes entourant le village, il aurait été retrouvé, vivant ou mort. Plusieurs explications ont été avancées. Il a peut-être été tué dans un accident de voiture, et le conducteur a caché le corps pour éviter les poursuites, mais là encore aucune trace de sang n'a été retrouvée, ou il a peut-être été enlevé. Selon le maire du Vernet, le grand village le plus proche du hameau, seul ce scénario permet d'espérer qu'Émile soit retrouvé vivant, car le temps chaud ne lui permet pas de survivre seul dans la montagne après tant de jours. 

Quoi qu'il en soit, ne pas savoir si leur petit garçon est vivant ou mort après une semaine de recherches et d'attente harassantes est une situation vraiment horrible pour son père et sa mère. Dès que sa disparition a été connue, ils se sont immédiatement rendus au Haut Vernet depuis leur domicile situé près de Marseille, à 160 km de là. 

Peu après, sa mère a demandé des prières à la vénérable Benoîte Rencurel, une jeune femme de 17 ans.th mystique du siècle dernier qui a vécu dans les Alpes provençales et a été gratifié d'apparitions de la Vierge, de Jésus crucifié et de plusieurs saints sur une période de 54 ans. 

Elle écrit : "Merci de prier pour la vénérable sœur Benoîte Rencurel, la mystique des apparitions du Laus. Le diable l'emmenait régulièrement dans la montagne pour la persécuter et les anges la ramenaient." Une prière demandant la grâce de la béatification de Benoîte et le miracle, par son intercession, de retrouver Émile "sain et sauf" a rapidement circulé sur Internet, et l'histoire de "Notre Dame du Laus" est devenue le centre de l'attention des médias. 

C'est vraiment une histoire pour notre temps : Benoîte, née en 1647 dans une famille nombreuse et pauvre, perd son père très jeune et doit bientôt travailler comme bergère, privée d'école, pour aider sa mère veuve à subvenir aux besoins de ses frères et sœurs. Après avoir été préparée à voir la Vierge Marie par des visions de saints, elle vit Notre-Dame à plusieurs reprises et devint tertiaire dominicaine pour remplir la mission qui lui avait été confiée : faire construire une église spécialement consacrée à la Divine Miséricorde, où les pèlerins trouveraient des confesseurs et une réconciliation avec Dieu. Ce projet reçut l'approbation de l'évêque local et des milliers de personnes s'y rendirent. Sœur Benoîte en reçut beaucoup, ayant le don de lire les consciences et de les aider à préparer leurs confessions. Les prêtres locaux étaient stupéfaits par la qualité et la profondeur des confessions de leurs pénitents. Sœur Benoîte elle-même a souffert avec Jésus le vendredi, jour de sa passion, et a été persécutée pendant une vingtaine d'années avant que les prêtres jansénistes rigoristes (dont les erreurs ont été condamnées plus tard par Rome) qui avaient pris en charge le sanctuaire ne soient remplacés par des prêtres pleinement catholiques. 

Benoîte est morte en 1718. Elle a été déclarée Servante de Dieu par Pie IX, et le pape Benoît XVI l'a déclarée Vénérable le 3 avril 2009. Les apparitions de Notre-Dame du Laus avaient été officiellement reconnues un an plus tôt, le 4 mai 2008, par Mgr Jean-Michel di Falco, évêque du diocèse de Gap. 

À la suite de l'appel de la mère d'Émile, une photographie du petit garçon a été placée sur l'autel du sanctuaire. 

De nombreuses autres initiatives de prière ont été lancées au cours de la semaine écoulée. Une page Facebook - qui compte aujourd'hui 12 500 membres, a été mise en place pour organiser des chapelets 24 heures sur 24 et proposer des prières pendant la journée. De nombreuses personnes touchées par les événements tragiques ont laissé des messages proclamant leur foi en Dieu et demandant l'intercession de la Vierge Marie, des saints et des anges pour protéger Émile. Certains racontent qu'ils avaient perdu la foi depuis des années et qu'ils ont retrouvé le chemin des églises pour allumer des cierges et réciter des Ave Maria pour le petit garçon. 

Une veillée de prière a été organisée dans sa ville natale et, mercredi, une messe a été célébrée dans la chapelle du Haut Vernet, en présence de sa famille, de ses amis et des habitants de la région. 

D'autres amis de la famille ont organisé une nuit d'adoration eucharistique et de rosaire dans au moins deux paroisses bretonnes en début de semaine. D'autres ont visité des sanctuaires et des églises pour prier. 

Le mercredi, beaucoup se sont joints à une journée de jeûne et de prière demandée par un prêtre, avec une invocation spéciale à l'ange gardien d'Émile. 

Le compte Twitter de la Conférence des évêques de France a appelé les catholiques français à se joindre aux prières. 

Elles se poursuivent partout en France et même dans des lieux aussi éloignés que Dubaï et l'Afrique, l'Europe et l'Amérique. Il n'est pas possible que ces prières ne soient pas entendues, mais la prière n'est pas magique, et la volonté de Dieu n'est pas la volonté de l'homme. Cependant, "demandez et vous recevrez", a dit Jésus.  

La France se souvient également du message de Notre-Dame de Pontmain, qui est apparue à des enfants le 17 janvier 1871, dans l'ouest de la France, alors que le pays était envahi par les forces prussiennes qui s'étaient avancées presque jusqu'à Laval. Sous les yeux des enfants, une banderole se déploie sous la Vierge avec ces mots : "Mais priez, mes enfants, que Dieu vous protège" : "Mais priez, mes enfants, Dieu exaucera bientôt vos prières, mon Fils se laisse toucher". Ce même jour, les troupes prussiennes firent halte devant Laval et, le lendemain matin, l'un de leurs généraux déclara : "Nous ne pouvons aller plus loin : "Nous ne pouvons aller plus loin. Là-bas, dans la direction de la Bretagne, une Madone invisible nous barre la route". Douze jours plus tard, l'armistice est signé à Versailles. 

Rien n'est impossible à Dieu ! 

C'est peut-être la foi et l'attitude très discrète de la famille, qui a refusé de parler à la presse, qui irritent les médias laïques en France. Certains ont même qualifié de "bizarre" l'appel à la prière de la mère d'Émile et ont prétendu qu'elle avait affirmé que le diable l'avait emmené dans les montagnes. 

Ils affirment également que le père d'Émile était membre d'une formation politique aujourd'hui interdite et candidat local d'un mouvement ayant soutenu Éric Zemmour lors des dernières élections législatives. Ils soulignent le caractère atypique de la famille : La mère d'Émile est issue d'une famille nombreuse qui a été scolarisée à domicile et qui organise des concerts sacrés dans les églises locales. On leur reproche d'aller à la "messe en latin" au lieu d'assister à la messe dominicale de leur paroisse. Les journalistes les accusent de maux allant de "l'attitude sectaire" à l'appartenance à une "secte", et invoquent de plus en plus leurs convictions catholiques et leur discrétion pour jeter la suspicion sur eux, alléguant plus ou moins qu'ils sont une famille "à problèmes" et qu'ils pourraient bien être responsables de la disparition du petit garçon. 

Cette information a été démentie par le procureur local, Rémy Avon, qui a tenu des conférences de presse régulières sur l'affaire et qui, avec le maire du Vernet, a protégé la famille de la curiosité malsaine et du harcèlement de la presse en interdisant l'accès de leur hameau aux touristes. Rémy Avon a déclaré jeudi que toutes les hypothèses de disparition d'Émile étaient envisagées, mais qu'aucun élément ne permettait de penser que la famille était impliquée. 

Entre-temps, des messages ignobles ont circulé. Un tweet a célébré la disparition d'Émile en disant : "Eh bien, c'est un nazi de moins". Charlie-HebdoL'association de défense des droits de l'enfant, visée par un attentat terroriste islamique en 2015, a publié deux dessins se moquant de la disparition de l'enfant et de ses grands-parents. 

Même des membres de la haute société se sont élevés contre la famille endeuillée. L'ex-compagne de l'ancien président français François Hollande, l'ancienne ministre Ségolène Royal, a également publié un tweet en début de semaine : "La mère n'a-t-elle été interviewée que mardi ? Et le père, dont la personnalité est très inquiétante ? Personne ne s'est donc penché sur la possibilité d'un problème familial ou d'une vengeance ? Alors que ses allégations ont été critiquées en France, certains médias étrangers ont cité l'ancienne position de Mme Royal pour donner du poids à ces accusations, qui découlent principalement de l'identité catholique traditionnelle de la famille dévastée d'Émile. 

Heureusement, de nombreux habitants de sa ville natale et du Haut Vernet, où la famille possède une maison depuis plusieurs décennies, ont souligné dans les médias que cette famille est "belle", "unie" et "talentueuse", avec des enfants bien élevés et une très bonne réputation. 

La partialité des médias laïques n'est qu'une raison supplémentaire de les soutenir par la prière et le sacrifice.