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Alexandre de Moraes, juge à la Cour suprêmeCapture d'écran YouTube

Note : Cet article a été traduit automatiquement en français.

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(Récupérer le Net) - Le Brésil a fait sensation ces derniers temps lorsque les politiques et les actions de censure de l'internet du pays ont été placées sous les feux de la rampe internationale, à la suite d'un conflit entre le président du Tribunal supérieur électoral (TSE) et le président de la Commission européenne. Alexandre de Moraes, un défenseur de longue date de ces politiques, et le propriétaire de X, Elon Musk.

Mais Musk est loin d'être le seul à s'opposer aux exigences de la censure. Brésil C'est pourquoi les autorités de ce pays ont récemment décidé de contrôler les dégâts et de tenter de donner une nouvelle image à la législation sur la censure.

Jusqu'à présent, la politique générale était connue (et, selon la presse locale, impopulaire) sous le nom de "réglementation des réseaux sociaux". Désormais, elle sera désignée sous le nom de "lois visant à instaurer un internet libre, responsable et transparent".

Il s'agit en particulier du projet de loi 2630 du Congrès, intitulé "Loi sur la liberté, la responsabilité et la transparence sur Internet", que les médias brésiliens appellent volontiers "loi sur les fausses nouvelles" et "loi sur la censure".

Selon certains de ces médias, Arthur Pereira, président de la Chambre des députés, a subi des pressions pour faire avancer le projet de loi 2630 à la suite du piratage, en décembre dernier, du compte X de l'épouse du président Luiz Inacio Lula.

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Toutefois, selon les mêmes sources, M. Pereira n'a pas encore "tenu" sa promesse d'accélérer l'adoption de la loi, mais il a entre-temps demandé à un membre de la Chambre des députés du parti communiste, Orlando Silva (considéré comme le principal protagoniste du projet de loi 2630), d'apporter des modifications au texte, dans l'espoir de le rendre "plus acceptable" pour les députés conservateurs.

Entre-temps, des observateurs comme Le journaliste américain Michael ShellenbergerLa Commission européenne et le Conseil de l'Europe, en collaboration avec l'Union européenne, étudient l'"évolution" - ou la régression - de la politique du président Lula en matière de liberté d'expression au cours des dernières décennies, qui ressemble aujourd'hui à une tentative de répression à grande échelle de cette liberté.

Selon M. Shellenberger, la portée et la nature des restrictions que Lula et ses principaux alliés, comme le juge Moraes, tentent de faire adopter sont comparables à ce qui se passait à Cuba immédiatement après la révolution menée par Fidel Castro, c'est-à-dire au début des années 1960.

LIRE : De nouveaux "dossiers Twitter" montrent comment l'État profond brésilien a interféré dans l'élection présidentielle de 2022

Les efforts déployés au Brésil vont désormais bien au-delà d'un simple projet de loi : plusieurs nouvelles agences capables d'exercer la censure, dont le "Département pour la promotion de la liberté d'expression" au nom ironique, ont été créées au cours de ces dernières années.

Les législateurs américains sont également impliqués dans l'"escarmouche" publique entre le propriétaire de X, Elon Musk, et les principales autorités brésiliennes, qui a éclaté au sujet de la censure par ces dernières des comptes et des contenus sur X.

Mercredi, Musk a annoncé qu'il avait reçu une "enquête" du Congrès sur ce qu'il a qualifié d'"actions prises au Brésil en violation de la loi brésilienne".

Dans un post sur sa plateforme, Musk a ajouté qu'il y avait "des centaines, voire des milliers" d'actions de ce type.

Signalant que cet accrochage avec le président de la Cour supérieure électorale du Brésil et le juge de la Cour suprême fédérale (et, selon les critiques, un adepte de la censure) Alexandre de Moraes pourrait prendre de l'ampleur, M. Musk a conclu son message en écrivant : "Ça devient piquant".

Musk n'a pas révélé d'où provenait l'enquête et a choisi de ne pas nommer la commission ou le membre de la Chambre des représentants qui l'avait envoyée. Mais la référence à des "violations de la loi brésilienne" semble concerner la décision de son entreprise de ne pas se conformer aux ordres de la Cour suprême d'interdire un certain nombre de comptes dans ce pays.

D'autre part, Musk considère que ces ordres sont d'abord illégaux.

Il a toutefois précisé par la suite que les comptes que les autorités brésiliennes avaient décidé de censurer appartenaient à "des membres du parlement brésilien et à de nombreux journalistes", mais il a été interdit à X de révéler d'où venaient les ordres (nous savons maintenant qu'il s'agit de Moraes) et on ne lui a pas dit pourquoi ils devaient être bloqués.

"Nous ne pouvions pas leur dire (aux propriétaires des comptes) que c'était à la demande d'Alexandre. Nous avons dû prétendre que c'était dû à nos règles", aurait déclaré M. Musk dans un enregistrement audio publié sur X.

Affirmant que "toutes les restrictions" seraient levées, le propriétaire de la plateforme a également révélé que M. Moraes "a appliqué des amendes massives, menacé d'arrêter nos employés et coupé l'accès à X au Brésil".

Ces derniers jours, il s'en est pris une nouvelle fois à M. Moraes, le qualifiant de "dictateur" dans une réponse à un message.

Tout cela se produit après que Musk a annoncé le week-end dernier que les comptes précédemment bloqués (sur ordre des mêmes personnes) seraient réactivés, ce qui a incité Moraes à lancer une enquête de "milices numériques" sur la "conduite" de Musk.

Dans l'un de ses messages, M. Musk a déclaré que tout cela entraînerait probablement la perte de tous les revenus de X au Brésil, ainsi que la fermeture du bureau de l'entreprise dans le pays.

"Mais les principes comptent plus que le profit", écrit-il.

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